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Des Transiliens bloqués par les diktats de Bruxelles
PANNEAU EXIGEANT L'ARRÊT ABSOLU
Comme l'UE du capital régente tout sur le continent, elle impose depuis peu que les trains français de banlieue doivent pouvoir circuler sur les lignes internationales. Sinon couic. Valérie Pécresse, présidente de droite de la région Île-de-France, vient de s'en apercevoir à ses dépens, alors que la droite est majoritaire à Bruxelles.
A ses dépens, c'est beaucoup dire, même si lesdits nouveaux trains de banlieue commandés par la région capitale ne pourront plus rouler en juin prochain. Mais comme madame Pécresse ne circule guère en train de banlieue, seuls les usagers seront lésés doublement: les rames ont été payés par eux et aucune amélioration dans le service rendu.
La centaine de trains livrée en juin pourrait être immobilisée, ce qui correspond à un coût d'un milliard d'euros. Valérie Pécresse a contacté Emmanuel Macron afin qu'il fasse pression sur l'UE du capital pour accorder une dérogation à la région parisienne. Sans rire.