Ce soir, c'est le grrand soir, IL va parler à la télé
IL, c'est qui vous savez, posé à l'Elysée par le capital, les riches, plus quelques autres. Hier, nombre de journalistes, sinon la majorité, ont commenté à travers leurs boules de cristal les Très Grandes Décisions que le père et providence de la nation annoncera ce soir à ses bons sujet, par l'intermédiaire de la téloche.
Les mêmes journalistes n'ont pas commenté, ou vraiment si peu, que la Bibliothèque nationale de France n'a restitué à l'Elysée 24 000 contributions écrites sur 70 000. En revanche, les 21 conférences régionales, dont le grand manitou était Emmanuel Macron, l'ont été dans leur intégralité. Si vous ne le saviez pas, elles ont rassemblé plus de notabilités que de sans-dent. C'est la démocratie citoyenne, parait-il.
Le 8 avril, Corinne Masiero, "Capitaine Marleau" à la tv, était interviewée dans l'émission Quotidien, sur RMC. Elle n'a jamais caché publiquement ses opinions à l'encontre des riches et du capital. Or, un tantinet provocateur, lui est demandé si les époux Macron visionnaient la série dont elle est l'héroïne. A moins que ce ne soit un sujet d'importance. Aussi sec, "Capitaine Marleau" a répondu: "Macron, c'est un pote à toi? Parce que si c'est un pote à toi, tu peux t'en aller."
Jean-Marc Dumontet, producteur de spectacles, a lui tweeté aussitôt:"On a le droit d'être en désaccord avec Emmanuel Macron. On a aussi le devoir de la courtoisie". Bien. Lorsque Manu 1er a parlé des "gens qui ne sont rien", fourmillant dans les gares avant de se rendre au turbin, le sieur Dumontet était aux abonnés absents.
Courtoisie, vous avez dit courtoisie? Comme c'est vraiment courtois de défendre le président des riches et du capital.