Un, deux, trois, partez!
On nous les avait présenté bossant 24h sur 24h au service exclusif de la France. D'ailleurs, l'ex-banquier d'affaires les avait choisis sur cette qualité pour être dans son gouvernement. Et puis, une bonne dizaine ont quitté le navire ministériel pour une horizon plus prometteur. Et hier, en voilà 3 d'un coup qui désertent.
Ils partent pour cause d'ambition électorale politicienne. Le nouveau monde de Manu 1er pue comme l'ancien.
Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes, sera élue au Parlement européen. Benjamin Griveaux, premier violon du gouvernement, retrouve son fauteuil de député et itou pour Mounir Mahjoubi qui s'occupait à plein temps du numérique. Le premier provenait du Parti socialiste et le deuxième avait été adoubé par François Hollande comme président du Conseil national du numérique. Sans doute également un turbin à plein temps. L'un et l'autre chassent des bancs de l'Assemblée nationale leurs suppléants, en l'occurrence deux femmes. Ah, le féminisme chez les Marchiens d'Emmanuel Macron!
Il reste que la politique pour les riches et le capital est l'unique feuille de route pour le palais de l'Elysée. Et ça, c'est beaucoup plus emmerdant dans notre quotidien qu'une carrière en politique politicienne.
Un seul exemple, question éducation nationale, dans la famille Casse-tout, donnez moi le ministre en charge de ce secteur. Pour faire ça: