Palais de l'Elysée, lundi 18 mars: Macron et 60 intellectuels jouent jusqu'au bout de la nuit.
Médiapart écrit que cela fut "l’occasion de s’écouter palabrer des heures durant, face à une étrange cour de personnalités plus ou moins acquises à la cause de" Manu 1er. Libération a vu lui "un long tunnel de questions-réponses sans autre vertu que celle de servir l'opération communication d'Emmanuel Macron".
Deux heures du matin, ceux qui ont soliloqué sont partis depuis belle lurette, les plus tenaces boivent leur énième café en attendant que leur hôte siffle la récréation.
Médiapart écrit qu'Emmanuel Macron est en train d’évoquer « cette part de l’identité narrative, qui n’est pas une identité figée, mais qui est une identité qui se déforme à mesure qu’elle se raconte et se dit », qui « pense cette tension à l’autre » et que l’« on doit réinscrire ». Ben oui, telle est la question. Non?
Si j'en crois les divers médias consultés, cela ressemblait à un conclave, entre soi et du même monde, loin des exigences populaires soulevées dans toute la France. C'était la dernière tournée des popotes d'Emmanuel Macron pour son GRRAND débat national rien qu'à lui.
La conclusion alors dans le titre de l'article du Parisien: "Lors d’un nouveau débat marathon de plus de huit heures, conclu à 2h30 du matin, le chef de l’Etat a défendu fermement ses réformes et sa pratique du pouvoir."
D'où pour terminer ma chronique, le compte-rendu du GRRAND débat national fait par le palais de l'Elysée: