Cocorico! Madame Brune Poirson vice-présidente de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement
Et sans traverser la rue ni coup de piston de la part de Manu 1er qui avait fait de cette députée de droite et de droite une sous-ministre de l'écologie en juin 2017. Vous ne la connaissez pas trop?
C''est vrai que Challenges relève sa "communication timide" et, Libération "son invisibilité médiatique". Mais l'Obs dit d'elle que c'est la "chouchou du président". Alors, de là à imaginer que la France, membre à vie du Conseil de sécurité de l'Onu ait pu appuyer la candidature de Brune Poirson à l'insu de son plein gré.
Au Ministère de l'écologie, en février 2019, elle défendait bec et ongles la taxe carbone sur les carburants: un "outil en faveur de la transition écologique, qui a un vrai impact parce qu'il envoie un signal prix qui permet aux gens de changer leur comportement" . Pris sur le Point.fr du 13 02 2019.
Et lorsque ses potes, les députés de la majorité présidentielle, ne gravaient pas l'interdiction du glyphosate dans la loi, elle a semblé retomber dans son "invisibilité médiatique".
Pour sa défense, l'UE du capital, qui nous gouverne, a relancé l'utilisation du glyphosate 5 années de plus. Et comme Bruxelles est notre chef suprême...
Bon voyage et bon boulot donc à l'ONU pour madame Brune Poison afin de défendre une écologie toujours libre des lobbys.
Mais revenons en France. J'ai lu que Yannick Jadot est tête de liste EELV pour l'élection européenne de mai prochain. Bon, oublions qu'il a été partisan du OUI au référendum de 2005 pour une méga-constitution européenne rejetée par 54,67% des citoyens.
En tout cas, sa seconde de liste, Michèle Rivasi, affiche des positions anti-vaccins des plus tranchées, quand on sait que, notamment dans les pays pauvres, la vaccination des populations est plus que déficiente pour survivre. Mais est-ce la position officielle d'EELV?
J'ai lu également que Yannick Jadot, eurodéputé sortant, n'est ni de "droite ni de gauche". Comme si le capitalisme n'était pour rien dans la destruction de notre planète et du genre humain. Il a formé une cohabitation avec Laurent Berger, le patron de la Cfdt, afin de proposer 68 propositions au palais de l'Elysée. Alors, là, je comprends mieux que François de Rugy, ex-patron des députés écolos sous François Hollande, candidat à la primaire socialo pour être président, ait été président de l'Assemblée nationale sous Manu 1er, puis son chambellan chargé de l'écologie.
Au Parlement européen, les députés Verts, sauf les Français, ont refusé l'interdiction du glyphosate. L'UE s'en foutait un peu, puisque seule, elle a le dernier mot en Europe. Mais du côté du groupe des Verts européens, c'est toujours ni droite ni gauche?