Les grands dégats sur les Champs-Elysées et le ministre de l'Intérieur: ce n'est pas moi, c'est le préfet de police de Paris
Et du coup, couic, limogé le préfet de police de Paris. C'est vrai qu'il avait chaud aux fesses depuis les débuts de l'Affaire Benalla. Au fait, pas de comparution immédiate pour l'ex-conseiller spécial du palais de l'Elysée, j'espère que vous l'avez noté.
Pour en revenir à la casse et au pillage sur Notre plus belle avenue du monde, le secrétaire général Unsa-Police dans France info du lundi 18 mars 2018: "On était en mesure d'intervenir".
Selon Philippe Capon, patron du syndicat Unsa-Police, les choses auraient pu se dérouler autrement. "Les policiers et les forces de l'ordre n'agissent que sur ordre, elles n'interviennent que sur ordre. Donc quand on est en manifestation, quand devant nous à 50-100 mètres, des casseurs sont en train de tout casser, les policiers se disent "Pourquoi on n'intervient pas ?" Parce qu'ils n'ont pas les ordres d'intervenir, ça il faut que la population le sache"
"C'est un choix, on a laissé casser un certain nombre de choses, je pense qu'il y a des responsabilités. Il y a beaucoup de collègues qui m'ont appelé, qui m'ont dit ce n'est pas normal ce qui s'est passé. On était en mesure d'intervenir, on ne nous a pas autorisés à le faire", ajoute t-il encore.
Je pense qu'avec ceci, vous comprendrez que le préfet de police de Paris ne reçoit aucun ordre de son ministre de tutelle, lequel n'obéit pas plus au premier chambellan du gouvernement, lequel gouvernement n'obtempère jamais à ce qui se dit dans le palais de l'Elysée. CQFD.