On ne vous dit pas tout dans les médias libres et non faussés.
A la veille de l'acte XIV des Gilets jaunes, ceux-ci ont titré que, selon un sondage, "56% des Français demandent l'arrêt du mouvement des Gilets jaunes". Et de dire que ce sondage Elabe avait été effectué pour BFM-tv. Ledit sondage ne vous a sans doute pas échappé puisque lesdits médias libres et non faussés l'ont balancé à tire-larigot.
Curieux, je me suis rendu sur le site d'Elabe. Son fondateur est Bernard Samanès, chroniqueur actuellement en discussions politiques sur BFM-tv.
Ceci écrit, à sa Une, dans sa rubrique Etudes et sondages, Elabe ne fait pas dans la dentelle: "Gilets jaunes": la lassitude commence à se faire sentir dans l'opinion".
Clic dessus: la conclusion d'Elabe est imparable avec "La volonté que le mouvement s’arrête (56%) devient majoritaire pour la première fois depuis le début de la mobilisation" et "Deux Français sur trois estiment que les manifestations du samedi ne reflètent plus les revendications initiales des « gilets jaunes »". Ce que les médias libres et non faussés ont retranscrit fidèlement.
Or, concernant la première partie de l'article, silence radio pour les partenaires journalistiques d'un ex-banquier d'affaires résidant à l'Elysée: "Si elle reste majoritaire, l’approbation de la mobilisation des gilets jaunes est en recul de 5 points (58%) en deux semaines.".
Mais pour leur défense, le sondeur Elabe titrait bien:"« Gilets jaunes » : la lassitude commence à se faire sentir dans l’opinion". Une façon peut-être pour les commis journalistiques de Manu 1er de ne pas chercher midi à 14 heures et de recopier ledit titre dans leur Une.
Bien, je ne manifeste pas un gilet jaune sur moi. Mais je comprends le mouvement social en cours parce qu'il est porteur de mes exigences sociales en matière de pouvoir d'achat, de libertés et de citoyenneté. Revendications, et non pas doléances, dont se fout royalement -c'est le cas de le dire-, le pouvoir actuel des riches et du capital. Comme d'ailleurs le même pouvoir des riches et du capital s'en foutait sous Hollande et Sarkozy.
CGT-FO-Solidaires et des organisations de jeunesse appellent le 19 mars 2019 à une nouvelle journée nationale d’action interprofessionnelle unitaire par la grève et les manifestations. D'autre part, la CGT affirme que "le Grand débat doit se faire dans les entreprises" qu'elles soient du privé ou du public.
En effet, à ne pas s'attaquer directement au capital, le pouvoir à ses ordres ne lâchera que des miettes. Autrefois, sous la Rome impériale, les nantis distribuaient de temps en temps du pain gratuit pour étouffer les braises de la révolte d'un peuple affamé.