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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

11h 10, ce lundi 4 février 2019, on frappe chez Médiapart:"Bonjour, nous sommes 2 procureurs du parquet de Paris avec 3 policiers. C'est au sujet d'une enquête préliminaire ouverte pour atteinte à la vie privée dans l'affaire Benalla, à la suite de vos révélations de la semaine dernière justement sur monsieur Benalla". Ou quelque chose comme ça. Mais comme l'intrusion et donc la perquisition étaient illégales, le juge des libertés et de la détention n'ayant rien avalisé, les 5 individus s'en sont retournés.

Petit extrait du témoignage audio entre Alexandre Benalla et Vincent Crase en date du 26 juillet 2018, rapporté dernièrement par Médiapart, leur contrôle judiciaire leur interdisant formellement de se voir:

Au cours de ce rendez-vous secret, l’ancien conseiller de Manu 1er se targue d’avoir toujours le soutien de son «patron». Mais cette confiance affichée ne rassure pas Vincent Crase qui craint une perquisition dans les locaux d’En marche et réfléchit au meilleur moyen d’escamoter d’éventuelles preuves gênantes. «J’essaierais bien d’y aller cette nuit, mais le problème, c’est qu’il y a des flics devant…» Et d’évoquer une affaire merdique : un contrat de sécurité conclu en juin avec un oligarque russe pote de Poutine, négocié quand Alexandre Benalla était l'adjoint du chef de cabinet du palais de l'Elysée et Vincent Crase gérait la sécurité d’En marche. «Là, il y a le feu», s’inquiète celui-ci. Autre petit rappel: Dernièrement, devant la commission d'enquête des gentils sénateurs, Alexandre Benalla avait juré, craché, s'il mentait il irait en enfer, n’avoir aucun lien avec ledit contrat russe.

Et paf, comme dans une tentative d’atteinte au secret des sources et contre le journalisme d’investigation, 5 individus sont venus frapper à la porte de Médiapart.  C'est bêta ou pas?

Je n'ajoute rien. Sinon ceci:

Le parquet de Paris à l'assaut de Médiapart

- Allô? Le ministère de la Justice? je voudrai parler à Nicole Belloubet, ministre en titre et subsidiairement ex-pote de François Hollande qui l'avait placée auparavant au Conseil Constitutionnel.

- Vous vous êtes trompé de numéro, monsieur, ici c'est le palais de l'Elysée. Mais je peux lui transmettre un message.

Naturellement, ceci est une grosse connerie de ma part et ça n'existe pas.  On est en plein GRRAND débat national où tout est transparent et mis sur la table. Pour que ça change. Il l'a dit et le répète l'ex-gérant d'une très grande banque d'affaires dans son one-man-show. Il l'a juré, craché, s'il mentait, il irait lui aussi en enfer.

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