L'action nationale de la CGT du 5 février 2019: RAS selon les médias-godillots au service du capital
RAC plutôt, pour rien à cirer. A droite, le Figaro n'a distingué aucune manif à Paris. A drauche, Libération évoque petitement la manif parisienne. Mais celles des capitales régionales étaient trop loin de ses bureaux. Quant à l'inégalée BFM-tv, porte-voix du gouvernement des riches et du capital, c'était "la CGT a perdu son pari". Naturellement, ceci ne sont que des exemples pris dans tous les médias aux ordres. Mais faut-il s'en étonner?
Ils ne cessent de proclamer depuis l'élection de Manu 1er que la CGT est hors-jeu. De même, le sont la FSU, Solidaires et quelquefois FO comme dans l'Île-de-France, pour venir s'acoquiner avec la morte-vivante qu'est la Confédération générale du travail. Par contre, la CFDT, avec monsieur Berger à sa tête, qui est rentrée de plain-pied dans le GRRAND débat national, ça c'est une valeur sûre pour que n'existe aucune espèce de convergence entre le mouvement des gilets jaunes et le syndicalisme de luttes.
Ben oui, dans la lutte des classes, qui n'est pas morte avec la chute du Mur de Berlin, il y a toujours deux côtés: celui du capitalisme et ses commis, actuellement l'ex-gérant d'une grande banque d'affaires en son palais de l'Elysée et en face, celles et ceux qui font confiance à l'intelligence collective et à l'action pour bouleverser le vieux monde qui opprime le genre humain tout en détruisant la planète.
Je vous mets en ligne le communiqué de la CGT sur la journée du 5 février 2019. Si vous hésitiez à en prendre connaissance, je vous en conjure, ne vous attardez plus à lire mon blog. Vous vous embêteriez grave. Non qu'il faille toujours être d'accord avec ma prose. Mais c'est bêta de perdre son temps depuis que la lutte des classes n'existe plus.
La journée de mobilisation du 5 février, à l’appel de la CGT, Solidaire et FSU est une réussite.
Plusieurs centaines de rassemblements devant les préfectures, directions d’entreprises et sièges du Medef et des manifestations toniques mêlant gilets rouges et gilets jaunes ont eu lieu, partout en France.
Près de 300 000 personnes ont manifesté dans 200 villes et exprimé leurs revendications communes pour l’augmentation du Smic, des salaires et des pensions, plus de justice sociale et fiscale et le développement des services publics.
Cette journée a permis, à travers des arrêts de travail, dans le privé comme dans le public, de renforcer et mutualiser des luttes sociales.
Dans plusieurs départements, la CGT est à l’initiative de réunions intersyndicales afin de prolonger la mobilisation.
D’ores et déjà, la CGT est force de propositions à travers l’organisation des mardis de « l’urgence sociale », les cahiers d’expressions populaires et des débats publics et le 8 mars.
Montreuil, le 5 février 2019