Air France-KLM: adieu veaux, vaches, cochons, couvées?
Dans l'UE du capital, rien ne va plus entre deux états fondateurs de cet outil au service du capitalisme: la France et les Pays-Bas.
Dans le cadre de la concurrence libre et non faussée, Air France avait croqué le néerlandais KLM en 2004. Les économistes de la pensée unique avaient applaudi à ce qu'ils dénommaient comme un simple mariage.
Air France-KLM était donc créé pour le CAC 40 et le profits des actionnaires. La France en détenait 14% des actions, l'Américain Delta airlines 9% et autant pour le Chinois China Eastern. Ce trio faisait la part belle aux actionnaires comme de bien entendu.
Mais figurez-vous que hier, Jupiter en personne, autrement dit Manu 1er, son clone en Gaule, découvrait avec stupéfaction que le gouvernement néerlandais venait d'acheter à la Bourse 14% des actions. Autant que la France de Clovis en détient. Mais que faisait donc la police de Christophe Castaner pour ne voir que le soleil poudroyer et l'herbe verdoyer?
- "C'est franchement inamical", vitupère Bruno Le Maire, ministre de Macron et serviteur du capitalisme en France. Non, sans blâââgue! Comme si la loi du plus fort ne régnait pas dans l'UE du capital,
Une question à la con qui est tabou dans le GRRAND débat national. Si Air France était resté nationalisé à 100%, sans CAC 40 ni actionnaire, en serait-on rendu comme aujourd'hui ou l'un, les Pays-Bas, veut croquer l'autre, la France?