Le ministre de la Police a mis sa barbe de père Noël
Les syndicats de policiers obtiennent une revalorisation salariale, semblent se réjouir Alliance, FO et Unsa reçus par leur patron Chistophe Castaner.
Une revalorisation de la rémunération nette de 120 euros (pour un gardien de la paix) à 150 euros (pour les gradés comme les brigadiers-chefs ou les majors). Dans le détail, ce sont des hausses successives sur un an. En contrepartie de l’augmentation des salaires, gardiens de la paix et gradés ne toucheront pas la prime exceptionnelle de fin d’année de 300 euros promise par Manu 1er. Seuls les agents administratifs, employés de préfecture et personnels techniques et scientifiques mobilisés pour maintenir l'ordre y auront droit. Mais sans augmentation salariale. Toujours l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide pour le syndicalisme réformiste?
Par contre, la ministre de la Fonction hospitalière, celui des territoriaux, la ministre du travail(sic), le ministre des douaniers, le ministre de l'Education nationale, celui des Transports, des retraités, et cetera, et cetera, ainsi que le capital n'ont pas mis le poil d'une barbichette de père Noël. Ce qui fait dire à Geoffroy Roux de Bézieux, le patron des patrons français, que pour ce noël 2018, les cadeaux du palais de l'Elysée ne coûtent pas un rond au patronat.
Ben oui, le peu offert par le palais de l'Elysée provient du produit des impôts et taxes diverses payés par vous et moi.
Mais si vous êtes sages comme des images, surtout sans remettre en cause la suppression de l'ISF ou la politique pour les riches et le capital, le palais de l'Elysée, ses journalistes, économistes, parlementaires, politologues et commis à tous les étages, vous invitent à un "Grand débat national"(sic), piloté par Chantal Jouano, ex-ministre de Sarkozy, devenue le 22 mars 2018 sous Manu 1er présidente de la Commission nationale du débat public.
Ladite Commission existe par contre depuis 1995. Sans rire.