Le 17 novembre: Qui sera don Quichotte? Pas le capital en tout cas et ses insupportables profits
L'augmentation prohibitive du prix des carburants induit obligatoirement une perte du pouvoir d'achat. Mais sans boussole idéologique, on peut s'escrimer légitimement contre cette flambée des prix pour son chauffage ou sa voiture et ne pas lever le petit doigt pour l'augmentation générale des salaires et des pensions de retraite, le plein emploi et une politique sociale et républicaine des transports.
Rien que pour l'Île-de-France, la région capitale dans notre pays, le transport des marchandises est de 7% par le mode fluvial, 5% par le rail et 88% par les camions. Ce qui induit obligatoirement des embouteillages monstres et des dégradations sur les routes. Autant de ralentissements qui entraînent l'augmentation dans la consommation du carburant et des impôts, pour pallier aux société de transports routiers qui ne payent à sa juste valeur ni les dégâts économiques ni les nuisances écologiques.
Mais si on commençait comme la CGT de PSA-Poissy:
Evidemment, ça emmerde le patronat et le gouvernement des riches. Mais si on bloquait vraiment le pays pour l'augmentation des salaires et des pensions de retraite? Non?
Ah, il n'y a que la flambée des carburants qui intéresse les gilets jaunes et pas la remise en cause des profits du capital...
Et pendant que j'y suis, les revendications nationales de la CGT votées lors de son dernier congrès confédéral:
Et pour mémoire, c'est la CGT qui, par un rapport de force conséquent dans les entreprises, a imposé la Carte orange, le pass Navigo actuellement, qui fait supporter par le patronat en Île-de-France une part des tarifs dans les transports en commun. Revendication qui tendait à obtenir le 100%. Et si on étendait le pass Navigo à toute la France en l'améliorant? Toujours Non?
Et contre l'augmentation de la CSG pour des millions et des millions de retraités et d'agents de la Fonction publique, toujours don Quichotte avec son gilet jaune?
C'est bien bêta tout ça.