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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Frais bancaires pour fins de mois difficiles: 6,6 milliards d'euros pour les banques françaises. C'était déjà en octobre 2017

Sans compter les frais pour gestion(sic) de nos comptes courants que les banques ponctionnent sans aucune vergogne. Et ces mêmes banques enregistraient 23,5 milliards d'euros de bénéfices déjà en 2016. Cela faisait combien de plein? Bien évidemment, les pommadés, qui vous répètent à longueur d'antenne la propagande de la pensée capitaliste, ne vous ont pas rappelé cette enquête en plein mouvement des gilets jaunes.

Pourtant, l'enquête de 60 Millions de consommateurs et de l'Union nationale des associations familiales  existe belle et bien.

Pour se défendre, la Fédération française des banques plaidait que ces frais bancaires rémunéraient "la charge de travail occasionnée par ce type d'incident : ouverture du dossier, édition des lettres, traitement du rejet". Or, comme le soulignait la CGT des banques et assurances, ces procédures sont bien souvent automatisées et sans travail d'analyse.

Ceci dit, l'Unaf déclarait aussi dans 60 Millions de consommateurs de novembre 2017 : "L'Unaf demande aux pouvoirs publics de mieux encadrer ce système injuste qui pénalise spécifiquement ceux qui sont déjà en difficulté. Il faut aussi responsabiliser les établissements bancaires eux-mêmes pour qu'ils adaptent leurs offres et leur modèle économique à ces publics de plus en plus nombreux. Enfin, il faut prendre acte que les banques n'assurent plus la mission de conseil pour ces publics."

Cela a-t-il bougé dans le 5e pays le plus riche du monde? Faut-il toujours et encore accompagner le capitalisme et pas le combattre? Tiens, ne serait-ce qu'un court instant, comme -par exemple- revendiquer l'augmentation immédiate et générale du pouvoir d'achat. Avec ou sans gilet jaune.

Toujours dans le cadre de l'humanisation du capitalisme, Laurent Berger, grand manitou de la Cfdt, propose de réunir le gouvernement, les partenaires sociaux(sic) et les associations sur la transition énergétique. Les députés du palais de l'Elysée et François de Rugy, ministre de l'écologie pour les forces de l'argent, ont trouvé l'idée séduisante. Et Manu 1er aussi. CQFD.

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