En France, le capitalisme discrimine les femmes au travail
Dans le 5e pays le plus riche au monde, il faudrait 180 ans pour l'égalité salariale entre femmes et hommes, avec la politique préconisée par la drauche ou la droite au pouvoir. Soit en 2168, si tout va bien madame la marquise.
Sortez vos gilets jaunes. Non, je déconne grave. Hier, depuis 15h 35, les femmes au travail en France bossent gratos pour leurs employeurs. Dans le secteur marchand comme dans les services publics. Dans ces derniers, les contrats précaires, en vogue dans les sociétés privées, explosent.
L'INSEE révèle que l'écart salarial moyen des femmes par rapport aux hommes est de 24%.
La fonction publique confine les femmes dans des catégories inférieures alors que bien souvent leur niveau d'instruction est plus élevé. Le secteur marchand ne respecte pas la loi à travail égal-salaire égal. De plus, les femmes sont majoritaires dans les entreprises à bas salaires comme dans le textile, le commerce, la restauration ou l'hôtellerie.
Tout cela est normal dans notre société inégalitaire dirigée par les forces de l'argent. Et pour corser la chose, Marlène Schiappa est sous-ministre en charge de "l'égalité entre les femmes et les hommes". Elle était adjointe au maire socialiste du Mans et conseillère ministérielle pour les Droits des femmes, Manuel Valls étant premier ministre. Pour le Ministère du Travail, Manu 1er a adoubé Muriel Pénicaud, de ladite société civile, dirigeante d'entreprises, dont Chez Danone comme DRH où la vente de ses stocks options lui a rapporté une plus-value de 280 000 euros. CQFD.