Du côté de la CNCCFP
Ce n'est pas un nouveau parti politique, mais la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Mise en place en 1990. Ah, vous ne saviez pas que ça existait? C'est peut-être pour cela que son président, François Logerot, a vu une augmentation de 57% de son salaire avec effet rétroactif au 1er janvier 2018: soit 7 182 euros net au lieu de 4 574 euros. Par mois, plus un pourboire annuel de 9 500 euros, cette fois-ci en brut. Ben oui, c'est l'austérité quand même.
C'est un décret du 30 mai 2018, publié au Journal officiel de la République, qui annonce la bonne nouvelle. Pas pour la revalorisation du point d'indice des agents de la fonction publique, mais pour monsieur François Logerot, président de la CNCCFP.
Attention, il a sans doute toutes les qualités requises pour obtenir cette revalorisation. Mais c'est pile poil quand le pouvoir persiste à faire des économies massives dans tous les secteurs publics et des cadeaux au patronat et aux actionnaires du privé.
François Logerot a fini sa carrière professionnelle comme Premier président de la Cour des comptes en 2004. Et en 2005, le voilà président de la CNCCFP. En retraite donc et avec un nouveau job. Bon, ce n'est pas un perdreau de l'année puisque né en 1936, mais plutôt un premier de cordée. Et de ce fait normal que son petit salaire d'appoint soit revalorisé.
En attendant, à l'appel de toutes les organisations syndicales -sauf la CFDT mais faut-il le préciser ?-, les retraités manifesteront le 14 juin prochain contre le blocage des pensions et l'augmentation de la CSG.
Des fois que vous apercevriez monsieur Logerot dans la manif parisienne...