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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La CGT n'a jamais lâché hier, elle ne lâchera pas aujourd'hui

Des Black Blocs, comme la pensée capitaliste, les appelle, ont tenté de dénaturer la manifestation parisienne du 1er mai 2018 conduite par la CGT, la FSU, Sud et l'Unef auxquels s'étaient joints des syndicats FO et Cfdt d'Île-de-France.

Pourtant, une note de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris du 30 avril à 13h 32, consultée par le Parisien, évoquait une nombreuse présence encagoulée et vêtue de noir qui, devant se positionner "en amont du carré de tête, pourrait s’en prendre violemment aux forces de l’ordre, dégrader du mobilier urbain (...)". Or, le ministère de l'Intérieur a réagi tardivement et non pas dès le début des violences. Pour dénaturer le rôle revendicatif de la manif parisienne du 1er mai.

Alors que l'une des missions du ministère de l'Intérieur est d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Comme de protéger le droit de manifester garanti par l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel de la France, le 18 janvier 1995, dit que le droit de manifester se rattache au "droit d'expression collective des idées et des opinions".

La manif parisienne de ce 1er mai était autorisée et pacifique: alors qu'ont recherché le gouvernement et en premier lieu son ministre de la Police, l'ex-socialiste Gérard Collomb, sinon de dénaturer le mouvement social en cours qui grandit dans le pays?

 

Communiqué de la CGT: 1er mai 2018

Une réussite

Ce mardi 1er mai plus de 210000 manifestants de tout secteur public / privé ont manifesté dans tout le territoire, des manifestations festives, dynamiques, en famille, avec la participation de très nombreux jeunes, tous réunis pour dénoncer la politique du patronat, de Macron et de son gouvernement. Les exigences et le mécontentement montent chez les salariés, retraités, chômeurs, jeunes, lycéens et étudiants.

La mobilisation contre la régression sociale grandit dans tout le pays. En ce mois de Mai, la CGT va continuer à œuvrer pour la convergence des luttes, pour porter haut et fort nos revendications, améliorer le quotidien de chacune et chacun et pour que le progrès social devienne une réalité.

Le président Macron et son gouvernement doivent entendre l’exigence sociale et prendre la mesure des oppositions grandissantes à sa politique qui flatte les plus riches.

D’ores et déjà, des initiatives sont prévues tous le mois de mai notamment chez les cheminots, selon le calendrier défini unitairement. Le 22 mai dans la fonction publique, à l’appel de toutes les organisations syndicales ainsi que dans le commerce et services.

Nous ne lâcherons rien !

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