Le 9 octobre 1967, le Che était assassiné par l'armée bolivienne et la CIA
"Le présent est fait de lutte, l'avenir nous appartient", écrivait Ernesto Guevarra. Toute sa vie, ce médecin argentin était devenu communiste pour abolir "n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que se soit dans le monde".
Depuis, le socialisme qu'il avait rêvé est démantelé par les mêmes qu'il critiquait fortement lorsqu'ils dirigeaient le "socialisme réel".
Mais voilà, en ce monde capitaliste où l'exploitation des hommes et la destruction de la planète font de plus en plus mal à la nature et au genre humain, on nous ressert pour le cinquantenaire de la mort du Che une être sans conscience, assoiffé de sang pour son unique gloire. Quand l'écrit justement Paule Masson dans son édito de l'Humanité de ce jour:"à l'heure où la roue de l'histoire tourne à l'envers, où les riches sont entrés en guerre contre les pauvres".
L'Humanité consacre tout un cahier central à Ernesto Guevarra. D'accord ou pas avec la politique défendue par la place du Colonel-Fabien à Paris, "Hasta siempre comandante" est à lire.
En effet, aujourd'hui plus que hier, si le présent est fait de luttes, l'avenir nous appartiendra.