Médecine ou selon que vous serez puissants ou misérables
Il n'échappe à personne, sauf aux hors-sol, que les déserts médicaux s'étendent en France, dans l'un des pays les plus riches du monde. Et pas que dans les zones rurales. En cause, le départ à la retraite des médecins, non-remplacés à cause de la politique de santé instituée par les gouvernements successifs.
Cela ne tracasse nullement les gens d'en haut et quelques-uns parmi la corporation des médecins libéraux, se fichant comme de l'an 40 de ne pas rendre la santé accessible à tous.
Mais pire, le pouvoir fait tout pour que cela aille de mal en pis pour les gens d'en bas, en favorisant la soi-disant élite qu'il faut à notre pays pour être dans les clous des dogmes capitalistes.
Je vous livre la chronique de Zohra Ramdane, parue dans Respublica n°849: "Des exemples de la politique de classe en France":
2/ Face à la désertification médicale
Le gouvernement a décidé de subventionner les médecins dans certaines zones. Pour cela, les Agences régionales de santé proposent une liste de communes qui seront dotées de ces aides subventionnés. Même si nous préférerions l’application de notre schéma de santé basé sur le premier recours en centres de santé (voir notre livre « Contre les prédateurs de la santé » dans la librairie militante, sur la colonne de droite du site), nous avons été surpris d’apprendre par un communiqué de la Fédération nationale des centres de santé (FNCS) que les villes prioritaires décidées par le gouvernement étaient « pour l’Ile de France: Versailles, Viroflay, Saint-Germain en Laye, La Celle Saint-Cloud, Enghien, Bièvres, Garches, Saint-Cloud, Meudon, Sèvres, Boulogne… Autant de communes qui sont obligatoirement prioritaires et dont les médecins de premier recours, nombreux en secteur 2, bénéficieront de toutes les aides à l’installation et au maintien ! RIEN en Seine Saint-Denis, département sinistré où la population est très précaire, RIEN dans la moitié Nord des Hauts de Seine. »
Cet exemple est symptomatique de la justification technocratique d’une politique de classe.
Pour la totalité de sa chronique, en lien: