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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Mais même en forte chute dans les sondages, cela n'empêchera pas sa majesté d'ordonner le dynamitage des droits collectifs des travailleurs dès cette rentrée.

Des réformes, la France en a connu: en 1936, au sortir de la 2e Guerre mondiale avec le programme politique du Conseil National de la Résistance ou bien en 1968, ou en 1981.Elles allaient toutes vers le progrès social.

Par contre, le patronat et ses supplétifs n'ont eu de cesse de les détricoter, de les réduire, de les anéantir. Aujourd'hui, sous ce pouvoir réactionnaire, le patronat reste autant à la manoeuvre lorsque le Medef déclare: "La réforme du marché du travail et le projet de loi de finances sont les deux points clés de la volonté réformatrice de l'ensemble du quinquennat". On ne peut pas dire mieux du côté des forces de l'argent.

Voilà, alors que la France est championne d'Europe dans la distribution de dividendes, le gouvernement s'apprête donc à une remise en cause sans précédant du droit du travail: recours massifs aux cdd, cdi "intérimaires", moins de représentants du personnel, plafonnement des indemnités prud'homales à l'encontre d'un licenciement fautif, salaires et contrats de travail au niveau de l'entreprise, etc, etc.

Le 12 septembre, la CGT appelle à la mobilisation et à l'action. Une première étape, a déclaré son secrétaire général.

Pour l'heure, des syndicats, hier contre la loi El Khomri, semblent faire profil bas contre la loi travail XXL. Et la France insoumise paraît également faire l'impasse. La division et le renoncement ont toujours fait la joie des forces de l'argent. Et sans bla-bla-bla aucun, cela est de tous les temps.

Emmanuel Macron depuis l'étranger: "Les Français détestent les réformes"

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