A Versailles, en se soumettant aux ordres du chef de l'Etat, les parlementaires présents ont choisi leur camp
Réunis en Congrès, comme l'a décidé Manuléon 1er, ils ont écouté et applaudi durant une heure et demie le monarque élu à la tête de notre mauvaise république. Parce que c'est constitutionnel, ont-ils ânonné les uns et les autres, car tous, des socialistes à l'extrême droite, ont tenus à serrer les rangs dans le château de Versailles devant le leader suprême de la 5e République.
En leur temps, malgré d'être convoqués en états-généraux par Louis XVI, ceux qui allaient faire tomber la royauté absolue de droit divin, n'étaient pas restés figés au garde-à-vous aux ordres de leur souverain.
Pour en revenir à l'histoire présente, les parlementaires d'aujourd'hui ont réécouté, sans que le palais de l'Elysée n'ai daigné leur réservé la grâce d'en débattre, les propositions du candidat Emmanuel Macron à la présidentielle: un programme en phase avec les aspirations du MEDEF et des riches français.
En ce jour mardi, à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe, répétiteur général de Manuléon 1er, viendra rappeler la politique réactionnaire que le pouvoir escompte mettre en pratique. Des fois qu'on ne l'aurait pas entendue hier et les jours précédents.
Hier, devant le Congrès et ses sujets aux ordres, le monarque élu de notre mauvaise république, une fois de plus, a ordonné "d'en finir avec cette démarche incessante du scandale". En clair, la presse ne doit plus enquêter sur des affaires qui mouilleraient ses servants du gouvernement ou du parlement. Si vous lisez aujourd'hui les médias de la pensée unique, vous vous apercevrez que la presse aux ordres est restée sur ce commandement absolument aux ordres. En laissant bafouer, une fois de plus, la liberté fondamentale de la presse. Mais que ne ferait-on pas pour une breloque à son revers ou pour une invitation sous les ors de l'Elysée, afin d'être toujours plus prêt du chef?
Ne cherchez donc pas du côté du Parlement ou des médias une quelconque solution à votre quotidien mauvais et injuste. A moins que vous aimiez vous faire tondre encore et toujours par la vieille politique politicienne.