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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Edouard Phillipe, premier ministre: "Aie confiance peuple de France"

Fort des 65% de suffrages obtenus par son patron de droite à la présidentielle, le non moins premier ministre de droite "passe à l'action", comme l'écrit le JDD de ce dimanche. Et ça commence fort: "Je dis à tous : n’ayez pas peur. Nous avons l’occasion de dépasser quelque chose qui est bloqué" .

Côté aéroport ND-des-Landes: une médiation de 6 mois en concordance avec Nicolas le jardinier vert, l'écolo de service dans un gouvernement libre et non faussé. Après 6 mois, le grand vizir de Toutanmakron tranchera. A droite ou à gauche pourrait-on demander? Non, je déconne.

Côté CSG: 6 retraités sur 10 verront leur cotisation sociale généralisée(sic) augmenter. Normal, il faut faire payer les riches. La CSG avait été instaurée par Michel Rocard premier ministre socialiste en 1990, 1% à l'époque. Son pote Jospin, premier ministre, la porte à 7,5% en 1998.

Côté code du Travail: "Une discussion avec les partenaires sociaux et le Parlement".

- Bonjour, monsieur Edouard Philippe et vous madame Muriel Pénicaud ministre du Travail, je suis partenaire social et viens pour la discussion:

- C’est une réforme majeure. Une bonne réforme est une réforme bien pensée, bien discutée, puis bien exécutée. La réforme du code du travail a été bien pensé. (Philippe lu dans le JDD).

- De quoi qu'on discute, dit la Cfdt.

- Vous n'avez pas votre stylo, c'est bien bêta. Je m'attendais à mieux de votre part, monsieur Berger.

- Bien, le dialogue social est clos, dit madame Pénicaud, l'ex-DRH au service du capital devenu sinistre du Travail.

- Oui, dit Edouard Philippe, parce comme a dit notre seigneur et maître, on ne va pas s'emmerder "deux ans  pour achever cet exercice". Toujours dans le JDD.

Et pour ceux qui n'auront pas compris, ledit journal titre ainsi son article: "Sur la réforme du code du travail, il faudra aller vite".

J'oubliais. François Bayrou, qui n'est pas un oisillon de l'année, a été adoubé ministre de la Justice par sa Majesté de l'Elysée. Il est convoqué le 10 janvier 2019 devant la 17e chambre correctionnelle de Paris, puisque mis en examen à l'occasion d'un procès pour diffamation.

Bon, il n'est pas encore coupable et comme disent les hors-sol: "Il faut attendre que la Justice passe". Et de facto, comme proclame le grand monde, il peut demeurer au ministère de la Justice.

Ben oui, François Bayrou a du pain sur la planche à lessiver propre. Il est en train de se pencher sur une loi de moralisation politique. A droite ou à gauche?

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