Encore sans doute un coup du cabinet noir: la justice demande la levée de l'immunité parlementaire de Marion Anne Perrine
De son nom de guerre Marine. Les juges d'instruction, pour les soupçons d'emplois fictifs d'assistants du parti d'extrême droite au Parlement européen, ont demandé la levée de son l'immunité parlementaire. Ce privilège permet ainsi de ne pas répondre aux convocations de la justice tant qu'il n'est pas levé. Ben oui, celle qui se prétend anti-système dispose de ficelles pour ne pas être un justiciable comme tout un chacun.
Bon ceci dit, cette demande doit faire l'objet d'un vote en séance plénière au Parlement européen et il faut du temps au temps pour le réunir.
Ce n'est pas comme pour une convocation à un entretien préalable à un licenciement: Au moins 5 jours ouvrables doivent espacer la date de présentation de la convocation et la date de l’entretien préalable (Art. L1232-2 CT) et l’envoi de la lettre de licenciement doit s’effectuer au plus tôt 2 jours ouvrables après l’entretien préalable (Art. L1232-6 CT) et au plus tard 1 mois. Dire que le PS , les droites et leur extrême, confortant le patronat, trouvent que c'est dur de licencier en France à cause de l'illisiblité du Code du travail!
Pour en revenir à Marion Anne Perrine, encore faut-il qu'après que le Parlement européen se soit réuni en séance plénière, les eurodéputés votent la levée de l'immunité parlementaire... Oui, il faut du temps au temps, je l'ai déjà dit.
Et ce n'est pas comme une directive européenne à faire appliquer en France illico presto à cause des traités nous liant à l'UE du capital.