Ces petites voix qui servent toujours la même petite musique
A l'heure où les candidats à la présidence de la République de la droite et de l'extrême droite sont mouillés dans des emplois fictifs et pas rémunérés aux minima sociaux, voilà que revient le sempiternel refrain d'une candidature commune à gauche, en y incluant Benoît Hamon et ses gens, tous inféodés jusqu'à maintenant au pouvoir socialiste. Celui qui a fait tant de mal au peuple de France en favorisant le patronat, la finance et la fraude des deux premiers et des politiciens.
Je veux bien tourner la page pour aller vraiment de l'avant, mais pas avec le candidat désigné du PS qui est au pouvoir et escompte y rester. Excusez du peu!
De plus, Benoît Hamon a voté l'état d'urgence qui entrave nos libertés et l'exercice normal de la justice au nom du peuple français. Ce candidat à la présidence de la République souhaite-t-il une 6e République décidée par le peuple et pour le peuple? Non. Revendique-t-il dans son programme le retour de la retraite à 60 ans et à taux plein, la réduction du travail à 32 heures, l'augmentation du pouvoir d'achat par la juste revalorisation des grilles salariales et des pensions de retraites, la renationalisation de l'énergie ou des autoroutes, pour ne citer que celles-là? Non. Veut-il que la SNCF retrouve son unicité votée par le Front populaire et revienne au service de l'intérêt public et de la souveraineté de la France? Non.
Oui, mais il reste le revenu universel, cette fausse bonne idée qui, déjà en 1970, faisait dire aux socialistes de gôche, que c'était "la solution pour poursuivre l'accumulation du capital sans trop de difficultés".
La social-démocratie française a toujours mené les producteurs de la richesse nationale dans un cul-de-sac. Libre à chacun de s'y enferrer à nouveau en ripolinant de neuf un vieux parti qui a toujours gérer le business du capitalisme. Hier comme aujourd'hui et comme il le fera demain.
Dès lors, ne comptez pas sur moi pour que je m'accroche à ce pinceau tendu.