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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Figurez-vous que dans le palais Bourbon, plus connu sous le nom d'Assemblée nationale, comme quoi la République aime bien les ors de la royauté, un aigrefin avait piqué le manteau du président de la dite assemblée des représentants de la nation.

Rendez-vous compte ce crime de lèse-majesté dans un des endroits les plus gardés en France, pour dire au peuple ébahi qu'ils faut se serrer la ceinture afin de sauver la France. En effet, que l'on soit de droite ou de gôche, l'austérité est de rigueur dans les lois votées. Mais c'est là peut-être un autre sujet.

Et comme il n'y a pas eu restriction budgétaire en ce qui concerne la surveillance du palais Bourbon, bien au contraire, le malandrin a été découvert illico-presto. L'individu, disent les syndicats de police de droite à la téloche, au lieu de personne, terme repris avec complaisance par les journaleux. Bref, la personne en question était un flic. Il n'avait rien à foutre du manteau du président, mais en voulait plus à son portefeuille. Des fois que dedans serait contenu toute la rémunération que les représentants du peuple s'octroient et plus encore le chef de l'Assemblée nationale. Mais c'est là peut-être un autre sujet.

Naturellement, Claude Bartolone a porté plainte et la police des polices a enquêté. Surprise, l'individu en question, non le présumé innocent comme dit le syndicat de la police Alliance dans des affaires où des policiers sont mouillés, n'était autre que le flic-chauffeur et garde du corps d'Alain Marleix qui bosse dans le palais Bourbon.

En fait, ce ci-devant n'est que député de droite. Et comme il avait été secrétaire d'Etat en charge d'un machin chose entre 2008 et 2010, sous François Fillon premier ministre, il bénéficiait d'un chauffeur-garde-du corps de la police nationale, avec en prime une bagnole de fonction.

J'ai piqué cela dans le Canard enchaîné et je l'ai retranscrit à ma façon. Mais c'est bêta, le volatile ne dit pas si d'autres députés, de droite ou de gôche, ex-ministres ou ex-sous ministres, disposent des mêmes privilèges. Pour autant, Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée nationale, a retrouvé manteau et portefeuille, sans vouloir nettoyer à grandes eaux sinon plus, les écuries d'Augias.

Question; C'est quel palace qui accueille ses hôtes devant un si luxueux bar?

CAPTURE D'ECRAN

CAPTURE D'ECRAN

Réponse: c'est la buvette de l'Assemblée nationale.

Allez, ah ça ira, ça ira, ça ira, les ...

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A
Alors Roger, nos élus qui s'égosillent sur leurs perchoirs ont bien le droit d'avoir un bar à "Oh! o!!...eaux" mais c'est vrai que cette volaille n'a pas les mêmes valeurs que moi. Bonne journée.<br /> Aline
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