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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Compte-rendu lu dans le JDD de ce dimanche soir 15 janvier 2017: Invité sur France 3 dimanche, Jean-Marc Ayrault a renvoyé dos-à-dos les candidats à la primaire de la gauche et ménagé Emmanuel Macron. "Il y a une chose à laquelle je tiens, c'est que la gauche ne soit pas absente du second tour de l'élection présidentielle", a déclaré l'ancien Premier ministre et actuel chef de la diplomatie française.

Et la suite: 

"Il a beau être moins élogieux que Ségolène Royal, Jean-Marc Ayrault laisse aussi la porte ouverte à Emmanuel Macron. Invité de l'émission Dimanche en politique sur France 3, le ministre des Affaires étrangères a formulé un certain nombre d'arguments qui vont dans le sens d'un prochain soutien au candidat d'En marche!"Lorsque la primaire socialiste sera terminée, nous aurons un paysage politique éclairé et nous verrons bien comment cela évolue. Mais il y a une chose à laquelle je tiens, c'est que la gauche ne soit pas absente du second tour de l'élection présidentielle", a expliqué l'ancien Premier ministre. Le propos est, à peu de choses près, celui régulièrement employé par les partisans d'Emmanuel Macron. L'ex-ministre devance en effet systématiquement dans les sondages n'importe quel candidat à la primaire de la gauche.

Jean-Marc Ayrault a même insisté : "Maintenant, il y a une chose que moi je ne peux pas accepter, à laquelle je ne peux pas me résigner et je peux vous dire que je ne suis pas tout seul, c'est d'être obligé de choisir entre le candidat de la droite, en l'occurrence François Fillon, et Marine Le Pen." Puis de considérer Emmanuel Macron, actuel troisième homme de la campagne selon les sondages, d'"homme de gauche". (...)"

Note de ma pomme: Plusieurs fers au feu donc pour le parti de François Hollande: une mascarade de la primaire socialiste entre gôche et gôche, pour affabuler qu'ils ne sont pas d'accords, alors que tous sont encartés Rue Solférino à Paris et que aucun ne renie son engagement malgré le bilan anti-social du pouvoir socialiste depuis 2012. Et Emmanuel Macron, le banquier d'affaires devenu ministre rappelons-le, considéré "homme de gauche" par Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault...

Allez qui qu'en veut encore?

Pendant que la mascarade de la primaire socialiste bat son plein, que dit Jean-Marc Ayrault sur FR3 ce dimanche?

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