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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

57e jour de grève à la Polyclinique de l'Ormeau à Tarbes: un manifestant agressé

Alors que la grève dure depuis 56 jours, notamment du fait de la direction du groupe Médipôle Partenaires qui joue le pourrissement du conflit, un gréviste a été violemment pris à partie par un automobiliste ce matin. L’agresseur l’a frappé et ces coups portés l’ont fait tomber au sol. Après avoir été transporté aux urgences, le verdict est sévère : 3 fractures au visage.

La Fédération de la Santé et de l’Action Sociale CGT s’insurge contre cet acte brutal et dénonce le laxisme des ministères de la Santé et du Travail dans la réelle prise en compte du conflit qui oppose les salarié-e-s de la polyclinique de l’Ormeau à la direction du groupe Médipôle Partenaires.

La Fédération de la Santé et de l’Action Sociale CGT organise une conférence de presse le mardi 3 janvier 2017 à 11h00 au siège de la CGT à Montreuil.

Montreuil, le 2 janvier 2017

Rappel des faits par la CGT:

L’Ormeau : le contre-exemple d’une politique de santé publique responsable

7ème semaine de grève et le mouvement des salariés grévistes de la polyclinique de l’Ormeau, à Tarbes (Hautes-Pyrénées), ne faiblit pas. Bien au contraire, aujourd’hui, ils se sont rassemblés devant l’Agence régionale de Santé de Montpellier afin de pousser l’État à prendre ses responsabilités dans un dossier qui concerne la santé de toutes et tous et la reconnaissance des qualifications des salariés qui remplissent des missions de service public.

Il ne suffit pas de se féliciter d’une baisse momentanée du nombre de privés d’emplois, encore faut-il agir pour améliorer les conditions de travail et les politiques salariales. En effet, dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres, l’État a fait le choix d’organiser un monopole régional d’offres de soins, confié au groupe privé MédiPôle et de lui apporter des capitaux (via le CICE, la BPIfrance et la Caisse des dépôts et consignations) sans aucune contrepartie.

Les salariés de la polyclinique refusent de subir les conséquences de cette logique purement financière (avec en préparation la future cotation du groupe en Bourse) et se battent pour exercer leurs missions dans les meilleures conditions possibles. Ils continuent d’exiger l’arrêt de la réorganisation voulue par leur direction qui prévoit non seulement de rogner sur les acquis en supprimant la rémunération des temps de repas et de travail de nuit (33,6 heures payées 35h) mais aussi d’instaurer une polyvalence en vue de réaliser des économies sur la masse salariale.
Les salariés veulent une autre répartition des richesses et exigent une revalorisation salariale significative accompagnée d’un véritable déroulement de carrière.

Montreuil, le 27 décembre 2016

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