EELV: Ce soir, je serai la plus belle pour candidater, hé, hé, hé, hé... Ou le plus beau
Charbonnier étant maître chez soi, chacun organise sa vie interne comme il entend. Mais n'est-ce pas beaucoup de bruit pour rien entre 3 candidates Cécile Duflot, Karima Delli et Michèle Rivasi et un candidat Yannick Jadot, fiers d'être des écolos pur jus? Ce n'est pas, selon eux, comme ces rénégats qui sont partis au gouvernement, tels Emmanuelle Cosse ex-patronne des Verts, Jean-Vincent Placé ex-patron des sénateurs Verts et Barbara Pompili ex-patronne des députés de la même couleur. Comme quoi...
Permettez-moi aussi de dire que Cécile Duflot a été ministre du pouvoir socialiste, en charge du logement, avec la caution de son parti. Il avait été décidé sous son ministère que l’Etat libérerait des terrains pour construire des logements sociaux. Deux ans plus tard, six opérations ont été réalisées. Et en construction de logements, notamment dans le domaine social, son bilan est autant affligeant. Il ne vous a pas échappé qu'aucune réquisition d'appartements, de bureaux ou d'imeubles vacants n'a été éffectuée contre le mal-logement ou l'absence de logements pour les couches populaires. Et j'ai encore en tête les incitations à la loi Duflot pour permettre des exonérations d'impôt si on achetait du neuf.: un cadeau donc à ceux qui ont du fric en ce temps de crise.
Le Monde s’est procuré la répartition par département des 10 000 inscrits à la primaire et des 7 000 adhérents EELV. Ce qui frappe d’emblée, c’est le faible nombre de votants. Il y a cinq ans, pour le duel Nicolas Hulot-Eva Joly, ils étaient plus de 31 000 (14 000 adhérents et 17 000 inscrits). C’est à Paris, principale zone de force des écolos, qu’ils sont les plus nombreux avec plus de 2 000 à pouvoir s’exprimer. Par ailleurs, une diagonale du vide se dessine : des Ardennes (12 personnes) aux Hautes-Pyrénées (32 personnes), les votants se font rares.
En tout cas, le parti du tournesol va choisir entre l'un de son bord.
Le Pcf, lui pas encore, entre le soutien à Mélenchon, à un candidat coco ou à un sauveur suprême de la gauche de la gôche. Mais dans l'Humanité-dimanche, le journaliste Christophe Deroubaix titre: "Etats-Unis vers une nouvelle ère progressiste". Et il conclut: "Une victoire de Trump renforcerait le fortin de la réaction. Sa défaite maintiendrait la possibilité d'une généralisation du changement". Ah bon?