Elle est fraîche, elle est fraîche, ma primaire!
Avant d'aller à l'université d'été de la Sarkozyland, les pseudos candidats des réactionnaires de la droite -peut-être une redondance?- ont tenu à passer un stage à l'université d'été du Medef. Comme quoi les grands esprits des forces soutenant le grand capital -comme on disait très justement autrefois- ou étant de plain-pied dans le grand capital, se ressemblent et donc s'assemblent.
Comme la primaire de la gôche est truquée pour un François Hollande à nouveau président, la Sarkozyland organise une primaire pour Nicolas Sarkozy une nouvelle fois président. Bref pour refaire du vieux avec du vieux, sauf pour les intérêts du patronat et de ses valets conscients ou pas.
Cette année, aucun cador du pouvoir socialiste à cette grand-messe du patronat français. Election présidentielle oblige dans laquelle il faut se montrer contre les exploiteurs alors que les lois adoptées depuis mai 2012 vont dans leur sens. D'ailleurs, sans aucune vergogne, François de l'Elysée, lors de la réunion du G 20 ce dimanche, déclare urbi et orbi qu'il "s'attaque toujours à la finance".
Sa copine de parti, la sénatrice socialiste de Paris Marie-Noëlle Lienemann, soit disant à l'extrême-gôche dans le PS -estce que vous suivez ?- et toujours membre de la direction nationale de son parti droitier-ça va, vous suivez?-, s'est rendue au conclave organisé par le Medef de Pierre Gattaz, dont elle dit que c'est son pire ennemi. Peut-être pour humaniser les tenants du grand capital, pardon du libéralisme. C'est la vessie à prendre pour une lanterne qui préoccupe la social-démocratie depuis le 31 juillet 1914, date de l'assassinat de Jean Jaurès par un militant de l'extrême droite, lequel sera gracié par la Justice après la Première Guerre mondiale, sous le gouvernement réactionnaire de l'époque. Comme quoi la droite et son extrême sont coquins comme larrons en foire.
Côté Fg, du moins pour ce qu'il en reste, on en appelle au peuple, notamment du côté de la place du colonel-Fabien à Paris. J'avais cru que le parti dirigé par Pierre Laurent, sénateur coco de Paris et soutien d'élus cocos dans l'union de la gôche dirigeant la mairie de Paris, possédait un programme politique du genre "changer la France". Et bien non. A quelques mois de la présidentielle, on sonde le peuple de France pour savoir où il en est, quelques mois après le congrès dudit Pcf. C'est vrai que partisan d'une primaire de la gauche radicale, le Pc s'est planté royalement, si j'ose dire, avec la floraison de candidatures à gauche de la gôche.
Le 15 septembre, sinon avant dans les régions et départements, l'intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-Unef-Fidl-Unl appellent à manifester et à faire grève nationalement contre la loi travail. Il est toujours bon de prendre le train avant qu'il ne démarre. Surtout pour être en concordance avec la lutte des classes, celle des exploités contre les exploiteurs. Je dis ça, je crois que j'ai tout dit, non?