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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Honte à vous les politiciens

Vous ferez mettre vos drapeaux en berne et avez déclaré tant et plus sur le carnage de Nice, mais que pour satisfaire votre égo, en pensant ainsi récolter des voix d'un affreux bain de sang. Et vos médias de la pensée unique ont plongé pareillement dans l'ignominie.

Le 14 juillet 2016, lors de son blablabla avec les journalistes de sa chambre, François Hollande, se faisant le protecteur de la nation, proclamait la fin de l'état d'urgence et l'allègement de vigipirate. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, celui qui s'était prétendu le père et la providence de la France, rétablissait et allongeait l'état d'urgence et en appelait à la réserve pour accroitre les forces chargés de notre sécurité.

A Nice, dont le maire Christian Estrosi, de la Sarkozyland, a fait de sa ville une vitrine soi-disant sécuritaire, équipée de la pointe des technologies de vidéosurveillance et de la deuxième police municipale du pays, un camion fonce sur la foule nombreuse d'une rue piétonnière durant plusieurs kilomètres, alors que la circulation d'un véhicule de ce tonnage est formellement interdite par ailleurs.

Et je ne parle pas d'Henri Guaino, autre pontife de la Sarkozyland, qui demande que la police soit équipée de bazooka, ou de l'ancien premier ministre de droite Jen-Pierre Raffarin qui invoque son dieu pour nous sauver des méchants.

Vous ne vous tairez donc jamais, vous les politiciens, hommes ou femmes qui massacrez depuis trop longtemps la Liberté, l'Egalité et la Fraternité en France, mais aussi de par le monde?

J'ai de la haine tenace contre vous tous et vous crache à la figure ces quelques mots d'un poème de Paul Eluard:

Ils vous ont fait payer le pain
Le ciel la terre l'eau le sommeil
Et la misère
De votre vie


Ils disaient désirer la bonne intelligence
Ils rationnaient les forts jugeaient les fous
Faisaient l'aumône partageaient un sou en deux
Ils saluaient les cadavres
Ils s'accablaient de politesses

Ils persévèrent ils exagèrent ils ne sont pas de notre monde

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