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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Par la voix de la Préfecture de police de Paris, le pouvoir socialiste veut supprimer le droit constitutionnel de manifester dans Paris.

Pour l'histoire, la Préfecture de police de Paris dépend du ministre de l'Intérieur, le très socialiste Bernard Cazeneuve qui ne fait pas grand chose contre les casseurs et les bandes fascisantes qui polluent l'Euro 2016.

La Préfecture de police de Paris est l'héritage de l'Ancien régime qu'aucun président de la République de droite et de gôche n'a voulu supprimer.

A la Libération, 50% de ses effectifs furent révoqués ou emprisonnés, pour collusion avec l'occupant nazi et les collabos de Vichy. Ils sont rapidement réintégrés lors des grèves de 1947 organisées par la CGT, que la presse réactionnaire et socialiste qualifient d'"insurrectionnelles". Oui déjà. A cette époque, le ministre de l'Intérieur s'appelle Jules Moch, du Parti socialiste. Oui déjà.

 

Communiqué CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-Unl du 20 juin 2016:

Montreuil, le 20 juin 2016

Monsieur le Ministre,

Nous venons de prendre connaissance de votre courrier daté du 20 juin nous demandant de renoncer à la tenue de la manifestation prévue ce jeudi 23 juin.
Cette manifestation déclarée à la Préfecture de police par courrier daté du 16 juin devait se tenir de la place de la Bastille à la place de la Nation.

Vous nous avez proposé d’étudier l’alternative consistant à renoncer à ce parcours au profit d’un rassemblement statique.

Or, ceci est une remise en cause d’un droit fondamental, la liberté de manifester puisque votre proposition ne constitue par une réelle alternative. En effet, nul doute qu’un tel rassemblement serait beaucoup plus dangereux pour la sécurité de nos militants.

En effet, lors des dernières manifestations, il ne vous aura pas échappé que c’est dans les lieux d’arrivée des manifestations que les tensions ont été les plus vives.

Les « casseurs » n’étant pas stoppé dans leur progression, ils se retrouvent face aux forces de l’ordre et à notre service d’ordre au point d’arrivée. Nous avons tous pu constater que les échauffourées les plus graves ont eu lieu à ce moment-là.

Nous réfutons d’ailleurs l’affirmation contenue dans votre courrier selon laquelle certains militants syndicaux auraient délibérément agressé des forces de l’ordre.

Ce semblant d’alternative n’est pas acceptable. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de nous faire une nouvelle proposition de manifestation garantissant la sécurité de tous.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.

Le pouvoir socialiste veut interdire à Paris la manif du 23 juin contre la loi el Khomri

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