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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La police grecque postée face au camp de Moria, pendant que des réfugiés manifestent, le 24 mars à Lesbos, contre le nouvel accord passé entre l'Union européenne et la Turquie. FABIO BUCCIARELLI / AFP

La police grecque postée face au camp de Moria, pendant que des réfugiés manifestent, le 24 mars à Lesbos, contre le nouvel accord passé entre l'Union européenne et la Turquie. FABIO BUCCIARELLI / AFP

Il y a les migrants échoués ici avant le 20 mars 2016, date de la signature honteuse du pacte entre l'UE et la Turquie. Et puis, il y a les autres...

Les 2 390 migrants de l’île se répartissent aujourd’hui entre ces deux statuts. Les « Before 20 » ont le droit de rêver à l’Europe de l’Ouest et du Nord. Pour les « After 20 », le rêve s’est brisé et la détention rend leur malheur invisible. "Aujourd’hui, tous les nouveaux arrivants sont directement conduits par les autorités au camp d’enregistrement de Moria, à quelques kilomètres de la capitale, Mytilène. Et là, la porte se referme derrière eux", déplore Boris Cheshirkov, le coordinateur du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), écrit Le Monde de ce jour.

Il poursuit: "Avant la mise en place de l’accord entre l’Union européenne (UE) et la Turquie, les réfugiés passaient déjà par le camp de Moria, mais ils en repartaient très vite, une fois enregistrés. C’était juste une étape avant de rejoindre l’Europe continentale ou de demander à bénéficier du programme de relocalisation dans un pays de l’Union. Aujourd’hui, leur nom est noté par la police du camp, mais leur demande d’asile, elle, n’est même pas enregistrée. La Grèce a décidé d’appliquer la rétention avant d’avoir dessiné le cadre juridique de ses nouvelles règles. Le texte, signé le 18 mars avec la Turquie, autorise le renvoi..."

La Grèce toujours gouvernée par Syriza et Alexis Tsipras, de la soi-disant gauche radicale...

En lien, un communiqué du PC de Grèce:

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S
je suis française je n'ai pas honte d'être née en europe*par contre je regrette d'être dans l'union europeenne, et c'est pour cela que je veux en sortir, pas la réformer mais la supprimer
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