Grèce, 4 février 2016: grève générale contre la réforme des retraites
Ce pays, déjà exangue par les gouvernements de droite ou socialo, est actuellement dirigé par Syriza, une parti dit de la gauche radicale, et son premier ministre Alexis Tsipras. Des centaines milliers de Grecs (100.000 à Athènes) ont manifesté jeudi 4 février 2016 dans le centre d'Athènes contre la réforme des retraites.
Le gouvernement grec d'Alexis Tsipras fait face jeudi à une nouvelle grande grève après l'appel lancé par deux des principaux syndicats du pays qui protestent contre la réforme du système des retraites.
Des milliers de salariés, travailleurs indépendants, agriculteurs et retraités sont attendus aux alentours de midi pour une manifestation dans le centre d'Athènes. Ils se dirigeront ensuite vers la place Syntagma qui jouxte le Parlement. Il s'agit de la deuxième grande grève organisée en Grèce depuis l'arrivée au pouvoir d'Alexis Tsipras, il y a un an, sur la promesse de mettre fin aux mesures d'austérité.
Transports impactés. Les lignes aériennes intérieures sont suspendues et la plupart des transports publics sont paralysés par cet appel lancé par le GSEE, l'ADEDY et le PAME.
Les créanciers veillent. Le mouvement social se produit alors que les créanciers internationaux du pays sont à Athènes pour établir un premier bilan, crucial, des mesures mises en place par le gouvernement d'Alexis Tsipras. Dans le cadre de l'accord conclu en juillet 2015 sur une aide totale de 86 milliards d'euros, la Grèce doit adopter une vaste réforme des retraites ayant pour objectif de dégager 1,8 milliard d'euros d'économies, l'équivalent de 1% de son produit intérieur brut. Le pays doit en outre mettre en oeuvre des hausses d'impôts de 350 millions d'euros pour parvenir à l'objectif d'un excédent primaire de 0,5% du PIB.
Source de l'article: le blog de Nicolas Maury via celui de Commun commune
Note de ma pomme: Le syndicat Pame a toujours été contre la politique menée par Alexis Tsipras. Il est à noter que Gsee et Adedy, membres de la Confédération européenne syndicale, entrent dans les actions revendicatives contre le gouvernement depuis l'automne. Le Gsee, comme la CES, fut notamment contre le référendum prônant le NON à l'UE capitaliste.