Commémoration de ce dimanche: suite et fin, le point de vue du Yéti
« Lorsque la fortune prépare le bouleversement d’un empire, elle place à sa tête des hommes capables d’en hâter la chute » (Machiavel)
Pouvait-on imaginer qu’on atteindrait un tel niveau d’infantilisme et de ridicule ? La commémoration officielle de l’attentat du 7 janvier 2015 a battu tous les records du grotesque.
Passons sur le bug tragi-comique de la plaque commémorative, avec la faute d’orthographe sur le nom de Georges Wolinski (un “y” malencontreux gravé dans le marbre).
Restons cois devant le choix du chanteur retenu pour l’hommage posthume : Johnny Hallyday soi-même, exilé fiscal notoire, totalement détesté par les victimes pour lesquels il était appelé à chanter.
Pinçons-nous en écoutant le chœur de l’Armée française entonnant une chanson de Jacques Brel (réfractaire notoire) pour célébrer le plus antimilitariste des hebdomadaires français.
Oublions l’assistance famélique rassemblée pour l’occasion, place de la République à Paris, autour d’un président français surjouant le deuil.
Fuyons la propagande de bas étage donnée par les médias mainstream sur l’événement. Je viens de regarder celle qu’en a fait la chaîne M6 ce dimanche soir : même pas digne des nanars dans lesquels se perdait le regretté Michel Galabru pour payer ses impôts.
Enfin, concluons ce pénible tour d’horizon en constatant le degré zéro atteint par notre République dans ce lamentable spectacle de patronage.
Pris su Commun commune