Affaire Kerviel: alors, comme ça la Société générale savait?
Ben oui, à lire Médiapart sur les dysfonctionnement dans l'enquête de cette affaire politico-judiciaire, tendant à démontrer une instruction à charge de la part du parquet de Paris.
Jérôme Kerviel était trader pour le compte de la Société générale. Opérateur spécialisé dans la vente et l'achat d'actions, de valeurs mobilières, devises et produits dérivés, il faisait dans le gros. Cela lui rapportait bonbon en commissions et même davantage, à se croire l'égal des phénix du capitalisme. D'autre part, la banque était aux anges devant le bon business engrangé par son trader préféré.
Un jour, ça a merdé grave et la Société générale a crié haro sur son baudet. Oui, Jérôme Kerviel n'était plus son trader émérite mais le pire de ses salariés.
je ne m'étends pas plus sur ce sujet. Mais à fréquenter trop près les néons du capitalisme, un jour ou l'autre, comme un vulgaire luciole, on se brûle les ailes et même plus. Cela est de tout les temps.
J'ai trouvé ce dessin plaisant pour conclure ma chronique, non?