Pendant qu'on semble encenser Podemos en Espagne, que se passe-t-il dans le pays de Syriza?
A lire l'Humanité-dimanche de la semaine dernière, le gouvernement grec n'a plus que 153 députés qui lui sont favorables, la majorité pour diriger la Grèce étant de 151 voix au Parlement. En cause, la défection de députés vu un accord signé par Alexis Tsipras avec l'UE, le FMI et la Banque centrale européenne.
Il y a eu une grève générale en Grèce, le 2 décembre 2015, la deuxième en moins d'un mois, c'est dire si le quotidien ne s'arrange pas pour le peuple. Cette grève était lancée contre un nouveau coup sur les retraités et d'autres mesures anti-sociales, notamment la saisie par les banques de logements dont les propriétaires ne peuvent plus honorer les échéances. Et pour cause.
"Nous allons résister (aux rumeurs), nous allons réussir nos objectifs (...) le mandat du gouvernement arrive à terme en automne 2019", a dit le Premier ministre Tsipras. "Les chiens hurlent, la caravane passe", a rajouté Alexis Tsipras en réponse aux scénarios sur une nouvelle instabilité politique dans le pays.
Bon, c'est vrai qu'il a acepté le diktat du capitalisme, "un revolver sur la tempe". Et donc, pour un héros de la gauche radicale européenne, il ne pouvait vraiment pas faire autrement.
"Mourir debout ou vivre à genoux", avait lancé la dirigeante communiste Dolores Ibàrruri durant le Guerre d'Espagne.
J'ai lu dans Médiapart que Podemos (20% des suffrages), lui aussi de la gauche radicale et qui n'a pas voulu s'allier avec les communistes espagnols lors des élections générales de ce dimanche, dis du mal de la gauche française. Peut-on lui donner tort? Mais que pense-t-il de Syriza en Grèce? Que du bien.
Mais si je me trompais, écrivez-moi.
Sinon, j'ai ça dans mes cartons, mais c'est vrai que ça date trop, non?