Les caïds de la COP 21 s'en foutent plein la lampe
Ben oui, ils n'allaient pas trinquer à la belle franquette dans un cantoche du populo. Il faut ce qu'il faut et savoir tenir même à table sa posture internationale. Bref, Barack Obama et François Hollande se sont offerts un repas entre potes du capitalisme libre et non faussé dans un restaurant 3 étoiles, l'Ambroisie, un haut-lieu de la gastronomie situé Place des Vosges à Paris. Ce qui fait classe dans un pays à qui on ordonne de se serrer chaque jour la ceinture.
Le restau en question avait été réservé exclusivement pour les 2 potes et état d'urgence oblige également, la place des Vosges interdite à la circulation. Des fois que des assignés à résidence, évadés de leur domicile, ou quelques manifestants se soient échappés des paniers à salade du chef de la police Bernard Cazeneuve.
"Au menu, un repas symbole de l'excellence française", écrit Le Parisien qui doit sans doute goûter ce que le commun de nos concitoyens, moi itou, n'aura jamais dans son assiette: Soit une entrée de saison avec une île flottante et son émulsion aux cèpes; en plat, un poisson sauvage de Bretagne au romarin avec pommes de terre confites de Noimoutier au jus de crustacés; un plateau de fromages du terroir et, pour faire plaisir à Obama, une tarte fine sablée au cacao en dessert. Et pour arroser le tout du Bourgogne blanc, un Bordeaux rouge et du Banyuls. "De quoi passer un bon moment diplomatico-gastronomique", conclut, fine-bouche, le journal de ce mardi 1er décembre 2015.
Allez, souriez gentes dames et gents messieurs! Ce n'est pas pour le mur des çons.
Dommage.