Détecteur de fumée, contre l'enfumage ou pas?
On le sait, à partir de ce 8 mars, (un dimanche pour peut-être aller faire ses emplettes dans une grande surface avec Emmanuel Macron) tous les logements devront être pourvus d'un détecteur de fumée et la charge en revient aux propriétaires-bailleurs, ce qu'on ne vous a pas dit ou si peu. Avec à peine 3% d'habitations équipées, contre 89% pour la Grande-Bretagne, il est vrai que le risque d'un incendie mortel est important.
Mais voilà aussi les marchands du temple revenus dans notre mauvaise société où tout est affaire de fric. Je passe sur les margoulins proposant à la vente des détecteurs de fumée obsolètes et quel particulier, voulant protéger son foyer, fera la différence entre le grain et l'ivraie dans un supermarché à la concurrence libre et non faussée?
Parce qu'il y a du blé à la clé, pas celui pour donner du pain au genre humain, mais à faire fructifier du côté des profits. Oui, un marché de presque 1 milliards d'euros dans les griffes des argousins de la finance. Faites le compte: 30 millions de logements avec un prix moyen de 30 euros...
Attention, Roger, pourraient me dire les âmes sensibles: il faut ce qu'il faut, et les normes sont sérieuses, autant que la législation à ce sujet, non?
Pour les normes, voir ci-dessus, parce que moins de fonctionnaires pour les contrôler, ce sont plus d'appareils défectueux sur le marché libre et non faussée. Et du côté de la législation : Quant aux sociétés d'assurances, celles-ci devront indemniser le sinistre. C'est net, clair et sans bavure et tout bonus pour les propriétaires-bailleurs marchands de sommeil qui n'ont rien à foutre que leurs locataires grillent vifs.
Alors, réel besoin sécuritaire ou loi du marché. A vous de faire le tri.
En tout cas, avant la route, je peux vous servir un coup d'éthylotest...