Bonjour, le 1er janvier 2015, vous serez soumis à l'article 20 de la loi de programmation militaire
C'est cadeau. De la part du gouvernement. Pour Noël. Le gouvernement a publié ce 24 décembre le décret d'application de l'article 20 de la loi de programmation militaire. De ce fait, les services de l'Etat ont accès aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) et à toutes les informations transitant par les réseaux nationaux.
Ben oui, la France a peur et pour la défendre, le palais de l'Elysée va surveiller tous ses sujets au 1er janvier 2015, grâce à la loi votée par ses parlementaires-laquais.
Et qui chapeautera ce flicage de la population? Le décret l'a prévu: "un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l'accès administratif aux données de connexion". Et sans que les opérateurs n'en soient informés.
Quelles données seront fliquées? Toutes les "informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu'aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications". Dur de chez dur de faire mieux.
Peut-être Roger, mais ne sommes-nous pas dans la très démocratique patrie des droits de l'homme et du citoyen? Les "démocrates" qui nous assujetissent, ont prévu un machin-chose-truc comme garde-fous, non?
En effet, c'est la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Or, c'est vraiment un machin-chose-truc sans pouvoir de sanction contre tout abus. De plus, elle ne peut même pas alerter la Justice de madame Taubira vu que le dossier est couvert par le secret défense cher à son pote le ministre de la Guerre.
Bref, la loi de programmation militaire a mis en place un outil de surveillance des sujets de notre grandeur François de l'Elysée.
Le Point, qui n'a rien d'un brûlot révolutionnaire, écrit que ce système "aurait fait pâlir d'envie les pires dictateurs de l'histoire".
Comme ça trainait dans mes archives, j'ai voulu m'en débarrasser. Mais ça n'a rien à voir du tout avec la situation présente. Aujourd'hui, nous sommes sous la République, grace à sa 5e Constitution qui donne les peins pouvoirs à son président.