Emmanuel Macron, le ministre de la banque Rothschild, n'est surtout pas un imbécile
Ni une erreur de casting: il se revendique haut et clair socialiste. De plus, docteur en philosophie, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, énarque, puis inspecteur général des finances et banquier d'affaires, Emmanuel Macron, le ministre de gôche de l'Economie capitaliste de la France, sait toujours de quoi il parle. Et quand il lâche le mot illétré et pauvre envers la classe ouvrière, il connait leur juste signification et ce n'est sûrement pas une faute de langage.
Il vient de présenter en conseil des ministres son projet capitaliste. La France ne souffre pas du chômage, de la précarité ou encore des inégalités. Elle se meurt de "trois maladies : la défiance, la complexité et le corporatisme".
Et pour cela, un programme des plus réactionnaire: libéralisation du labeur de nuit et du dimanche au mépris de la protection des travailleurs, attaque en règle du service public des transports, retour des stock-options pour les très hautes rémunérations, vente des parts publiques dans le capital de grandes entreprises…
Nicolas Sarkozy à l'Elysée avait commandé un rapport à Jacques Attali, le conseiller de 1981 à 1991 de François Mitterrand, premier président de gôche de la République. Et bien le camarade Attali avait délivré les mêmes propositions à Nico 1er.
Hier, des soit-disant "Jeunes socialistes contre l'austérité" proposait un tract aux manifestants de la CGT dans Paris. Peut-être n'avaient-ils pas fini leurs hautes études ni gravi des échelons dans leur parti pour ne pas savoir que socialiste et austérité c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
En tout cas, ils ont reçus les huées qu'ils méritaient.
J'écris huées parce que mon vocabulaire est étriqué vu je suis issu d'une famille ouvrière.
Sans doute, alors ces mots d'un poète catalan me plaisent assez:
Je viens d'un monde profond
Je viens d'un silence du fond des âges
Je viens d'un silence très long
Je viens d'un silence trop profond et trop long