Jean-Luc Mélenchon: 3 petits tours et puis s'en va
Voilà, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, vient de démissionner de ses fonctions à la tête du parti qu'il a fondé en 2009, après avoir quitté le PS.
Bon, celui qui fut la figure de proue du Fg à l'élection présidentielle de 2012, ne cachait plus ses difficultés avec le Pcf, depuis que celui-ci s'était rallié au PS lors des municipales de 2014, alors que la politique droitière de François 2 opprimait le monde du travail. Plusieurs fois aussi, il s'était élevé contre les députés Fg, dont ceux du Pcf, qui s'abstenaient à l'Assemblée nationale au lieu de censurer le gouvernement. Une cuisine politicienne qui lui a pris du temps et son énergie, dit-il.
Ce jeudi, il a violemment critiqué la venue de Pierre Laurent, dirigeant national du Pcf, à l'université d'été du PS: "Quand Pierre Laurent décide de se rendre aux universités d'été du PS, c'est aussi, à mon avis, une erreur. La Rochelle, ce festival des vanités! Et ça l'année où Manuels Valls traite d'irresponsables tous ceux qui, à gauche, ne pensent pas comme le gouvernement".
Du coup, il veut passer à autre chose, impulser un "mouvement pour une 6e République" et fédérer le peuple à cet effet. En lorgnant aussi du côté des écolos, comme Eva Joly candidate du parti du tournesol à la présidentielle de 2012, souhaitant une primaire à la gauche du PS pour la présidentielle de 2017.
Constant partagé avec l'ex-dirigeant du Pg et du Fg sur la constitution monarchique et donc inégalitaire régentant notre république. Mais franchement, est-ce que le monde du travail attend 2017 pour que son avenir change vraiment? 2017 et pourquoi pas aux calendes grecques alors que le monde du travail se débat au quotidien au milieu d'un champ de ruines, l'esprit embrumé parce que sans perspective pour lutter contre le capital asservissant la vie de chacun?
Le monde du travail a-t-il besoin d'un dieu, d'un césar, d'un tribun ou d'un truc pour son salut? Ou plutôt d'une organisation politique de classe et démocratique?
La démission de Mélenchon et ses tribulations en un autre machin chose ne me réjouissent pas. Je mesure que tout reste à faire pour des lendemains qui chantent. Hors, je le répète, des dieux, des césars, des tribuns et de ceux qui savent mieux que quiconque en n'écoutant jamais hors de leur clos.
Oui, il faut battre le fer tant qu'il est chaud et ne pas attendre 2017 pour souffler sur les braises de la lutte, sans compromis ni discutaillerie inutile avec les laquais du capital qui régent à l'Elysée et tout autour.
Et les paroles de l'Internationale de 1871 sont toujoiurs d'actualité.
Pour le débat, une autre approche sur la démission de Jean-Luc Mélenchon, celle de Canaille le Rouge. En lien ci-dessous:
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Le champ des départs - Le c@rnet de Canaille le Rouge
En congés, en vacances, en villégiature, au moment de la rentrée image d'archives : c'était avant. Avant la débandade annoncée Bon, et si on faisait le point ? Mélenchon annonce partir réfl...
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