Réforme ferroviaire: les masques sont tombés
La CGT-cheminots et Sud-rail ont rencontré la direction de la SNCF.
Le compte rendu de cette réunion du 2 juillet 2014 illustre bien de ce que va advenir la Société Nationale des Chemins de fer Français.
Les masques sont tombés. Ceux du gouvernement et du palais de l'Elysée proclamant que les cheminots faisaient grève pour rien. Ceux des parlementaires socialistes et écologistes qui ont voté cette explosion du service public du rail. Ceux du Parti socialiste et de sa béquille syndicale, la CFDT et aussi l'Unsa à la SNCF.
On peut mesurer aussi la portée des amendements acceptés par l'Elysée, que d'aucuns saluent comme un succès de leur action parlementaire, quand les cheminots CGT, par la voix de leur secrétaire général, parlaient "d'enfumage". Ni plus ni moins.
Alors, stop ou encore pour le "dialogue social entre partenaires sociaux" et pour battre les estrades avec ceux de gôche toujours fidèles à leurs partis respectifs?