Walor (dans le 44), la CFDT et l'accord modèle
Legé, ville au sud de Nantes. Le 19 juillet 2013, la CFDT métallurgie signe avec le patron de Walor un accord de "maintien de l'empoi". Le palais de l'Elysée en a fait une loi depuis le 14 juin, suite au torchon signé entre le Medef et la Cfdt. Michel Sapin, alors sinistre du Travail, dit de l'accord Walor que c'est la première hirondelle d'un dispositif sensé "sauver des emplois par milliers".
Jusqu'en 2007, Walor c'était 400 travailleurs. Puis le boss ouvre une usine en Roumanie: plan social (sic) et plus qu'une centaine de salariés sur place. On est pour l'Europe du marché où on ne l'est pas. Février 2013, nouveau plan social. Mais là, les chevaliers sans peur et sans reproche de la Cfdt signe un accord avec le patron: baisse des salaires durant 2 ans, refonte des horaires et accélération de la productivité. Pour "sauver 18 postes".
Et puis, c'est bêta: 20 licenciements économiques individuels dont les signataires Cfdt de l'accord. Alors, toc, toc, c'est ici l'Union locale CGT de Rezé?
Au congrès de la CFDT tenu en ce moment à Marseille, Laurent Berger son patron, parle d'une organisation "utile" et qui fournit "des résultats concrets aux salariés". Contrairement à ces putains de la CGT.
Du coup, l'adresse de Walor. C'est à Legé dans le 44, au sud de Nantes, là où crèche Jean-Marc Ayrault, premier ministre quand les députés de l'Elysée ont voté la loi du 14 juin 2013.