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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Qui s'en soucie, s'indigne l'Observatoire des inégalités. Oui, qui s'en soucie? surtout pas tous ceux pronant que notamment la classe ouvrière n'existe plus ou si peu.

Depuis 2008, le niveau de vie des plus démunis diminue. Une crise qui alimente les tensions sociales, mais n’inquiète pas plus que ça les couches favorisées, dont les revenus continuent à augmenter. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


+ 1 800 euros annuels pour les 10 % les plus riches, - 400 euros pour les 10 % les plus pauvres. Le bilan de l’évolution des revenus sur la période 2008-2011 est sombre pour les milieux populaires. La « baisse généralisée du pouvoir d’achat », tant médiatisée, est une imposture : le pouvoir d’achat augmente pour les plus riches et diminue pour les plus pauvres.

Bien des catégories sont à l’abri de la crise. Elle ne frappe qu’une partie de la population : les plus modestes, déjà fragilisés par des décennies de chômage. Les jeunes, les ouvriers et les employés, la main d’œuvre peu qualifiée travaillant dans les petites entreprises du secteur privé et les immigrés sont en première ligne. Et pourtant, on entend essentiellement le bruit des couches aisées qui continuent d’oser se plaindre d’être matraquées par les impôts. Le gouvernement, dont l’action est formatée par les sondages, a entendu le « ras-le-bol-fiscal ». Il a perdu le sens de la réalité sociale. Les politiques mises en œuvre sont totalement décalées par rapport à la hauteur de l’enjeu.

 

Et 3 graphiques pour la période 2008 à 2011. Et lorsqu'on sait que 2012, 2013, 2014 n'ont rien arrangé au quotidien de la France populaire...

 

La France populaire décroche sec depuis 2008
La France populaire décroche sec depuis 2008
La France populaire décroche sec depuis 2008

Pendant ce temps, depuis son palais, François II charcute le territoire national en baronnies pour le plus grand profit de ses potes, de la finance et de la spéculation internationale. A des années lumières du quotidien du peuple de France.

Mais comment pourrait-il en être autrement, quand  Marisol Touraine, Michel Sapin, Laurent Fabius, adoubés respectivement par sa grandeur ministre des Affaires sociales, de l'Economie, des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, sont imposés sur les grandes fortunes?

Et ce ne sont pas de parlottes dans des conférences soi-disant sociales qui changeront cette réalité. Il faut donc s'attaquer clairement à l'argent roi et à tous ses valets.

Le monde doit changer de base. C'est toujours vrai aujourd'hui.

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