Ay, ay, ay qué dolor, doctor!
L'eurodéputé espagnol Willy Meyer a été pris ses mains dans le pot de confiotes. Pas dans celle d'oranges chères à son Andalousie. Mais dans un fonds de pension volontaire des députés européens géré sous la forme d'une SICAV enregistrée au Luxembourg, paradis fiscal dont Jean-Claude Junker fut premier ministre, avant d'être bientôt big chef de la Commission européenne.
Un fonds de pension donc à très haute rentabilité et à très faible taxation de l'ordre de 0,01 %. Ainsi, Willy Meyer plaçait pour ses vieux jours du fric dans un mécanisme d'évasion fiscale au sein même de l'Europe.
Et bien quoi, il est de droite Willy Meyer? Ben non, c'est bêta il est de Isquierda Unida (IU: Gauche unie) depuis des lustres. Il est même dirigeant du Parti de la Gauche européenne. Et chef de file de IU, il avait basé sa campagne électorale sur une Europe sociale avec l'euro, contre le règne de la finance, la corruption des cols blancs et pour la "taxation des revenus financiers" à l'échelle européenne.
Réunie d'urgence, Isquierda Unida l'a sommé de démissionner.