Le train Ter 007 va entrer en gare voie 1, veuillez vous éloigner du quai, s'il vous plait!
"Rectificatif: les voyageurs sont informés que le train Ter 007 ne peut plus entrer en gare, voie 1 comme d'ailleurs sur d'autres voies. La rame est trop large pour l'écartement des quais. La SNCF est donc à la recherche d'un chausse-quai pour que le service public revienne à la normale dans le meilleur des délais."
Non, ce n'est pas une histoire belge, ni encore moins la sono de la gare qui déconne. Mais la triste vérité. Hélas.
Des rames voyageurs toutes neuves ont été commandées à Alstom (182) et à Bombardier (159) pour rouler sur le rail français. Il y en a pour plus de 15 milliards d'euros.
Or, si, elles roulent à l'aise Blaize entre deux gares, dans certaines stations, elle ne peuvent pas y entrer et encore moins d'en repartir. Comme aurait dit Jean de la Palisse s'il avait été chef de gare. A cause qu'elles sont trop larges pour l'écartement des quais.
Comme vous le savez, sur les ordres de l'UE, on a tranché la SNCF en deux: SNCF d'un côté et RFF (réseau ferré de France) de l'autre. La droite en a eu l'initiative, la gauche plurielle de Jospin au gouvernement, avec Gayssot ex-coco ministre des Transports a laissé la chose en l'état.
Bref, les ingénieurs de RFF viennet de s'apercevoir qu'il manque quelques 10 centimètres de chaque côté. Ben oui, leur plan datait d'il y a 30 ans, à l'époque où la SNCF était entière. Et les autres savants ingénieurs de la SNCF n'ont pas plus vérifié de leur côté. Plus de 1 500 quais sont donc à rectifier. Coût, au moins 80 millions d'euros supplémentaires.
Le patron de la SNCF est Guillaume Pépy, celui de RFF est Jacques Rappoport. Il paraît qu'ils ont été mandés pour s'expliquer chez la madone du Poitou, devenu la Marie Antoinette de l'Elysée en charge des Transports. Ils auraient bien pris une bagnole électrique. Mais pas de borne pour la recharger. Ils auraient voulu prendre une rame toute neuve, mais ça passait pas. C'est bêta tout ça. De toute façon, ils n'auraient pas trop été enguirlandés. Avec le palais de l'Elysée, ils sont d'accord avec l'ouverture du rail gaulois à la concurrence libre et non faussée et donc à l'éclatement de la SNCF.
Mais qui va payer la facture? Surtout pas les hors-sol de l'Elysée et ceux à la tête de la SNCF ou de RFF.
Au fait, et l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge à l'été dernier, ç'en est où? Toujours entre RFF et la SNCF?