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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Ce n'est pas un premier avril. Jean-Marc Ayrault, premier ministre en titre, a eu beau larmoyé en long, en large et en travers pour conserver l'hôtel particulier de Matignon, François II l'a renvoyé sine die près de l'aéroport ND des Landes voir s'il n'y était pas.

A sa place pour le remplacer, le chef très droitier de la police, Manuel Valls, lui qui avait été le plus mauvais élève de la primaire socialiste pour être le roi élu à l'Elysée. Petit rappel, son programme était pile poil ce que François Hollande met en branle depuis mai 2012: réduction drastique des déficits, pacte de responsabilité entre "partenaires sociaux", serrer les vis en ce qui concerne le pouvoir d'achat et réduire le coût du travail, pas de réforme de la justice, pouvoir renforcé de l'UE... Bref, du bâton et du bâton que je ne vais pas vous retranscrire en totalité, vous le subissez déjà au qotidien.

Bonjour donc au changement de cap vers le progrès social, les valeurs de solidarité, d'égalité et de justice!

Garder Jean-Marc Ayrault comme premier ministre et remanier pour faire tomber des têtes, en remettre d'autres ou les changer de fauteuils, puis poursuivre la même idéologie au service du capitalisme, n'aurait rien changé à rien. Le fond était le même. Mais avec Manuel Valls à Matignon, c'est un mépris encore plus vif lancé par François II vers les classes populaires et les démocrates de progrès. Dans la course à l'échalote, après la nomination de ce nouveau vizir du palais, on va suivre l'évolution des Verts et des courants dits de gauche du PS. Les paris sont ouverts. Mais dans les bas-fonds de la politique politicienne, il n'y a aucune morale.

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