Avec Manuel Valls, la ville de Matignon bascule carrément à droite
Mais Cocorico-Montebourg et Benoît Hamon du boeuf Findus qui n'en était pas, deux des "gauchistes" du parti de l'Elysée restent dedans pour le seconder.
Pour le reste, le fond ne change pas. Mais ça on le savait, puisqu'au soir de la bérézina du second tour, Najat Vallaud-Belkacem, encore porte-voix de son maître, avait déclaré que la ligne politique (droitière pour ceux qui auraient eu un doute) ne changerait pas d'un poil.
De ce fait, tous les ministres imposés sur les grandes fortunes demeurent dans le nouveau gouvernement. Laurent Fabius reste aux affaires étrangères avec en plus le développement international: le voici en quelque sorte le représentant de commerce des patrons français.
Et vous allez rire (ou peut-être pas), un chambellan est affublé du titre de ministre du dialogue social. Va-t-il prendre quelqu'un de la CFDT comme chef de son cabinet?
Enfin, la sainte du Poitou, Ségolène Royal retrouve ses potes de la promotion de l'ENA en recevant un maroquin de son ex-compagnon d'études et de chambre.
Manuel Valls se réfère à George Clémenceau comme son icone de la politique, celui qui se dénommait lui-même "le premier flic de France", après avoir fait fusiller des syndicalistes de la CGT ou les manifs vigneronnes dans le Midi. Aussi, pour faire court, voici donc le nouveau gouvernement dirigé par l'ex-chef de la police de françois II: