Toujours plus loin dans le débricolage... pour le bricolage
Ce n'est pas vieux. Le 31 décembre, un peu avant que François II dise à la télé qu'il pousuit sa politique droitière, son gouvernement affichait un décret au Journal officiel de la République: A partir du premier jour de l'an nouveau, toutes les enseignes de bricolage pourront déroger au repos dominical et ce jusqu'au 1er juillet 2015. Comme de bien entendu, le syndicat patronal de cette branche (lequel ne respecte pas déjà la convention collective afférente) s'en est félicité.
Le 9 janvier, vont donc s'ouvrir des discussions entre "partenaires sociaux" sur ce sujet. Heureusement que la CFDT a rempli son stylo à plume tout neuf que le Père noël de l'Elysée, par l'intermédiaire de François Chérèque, son ex-boss recyclé sous les ors de la République, lui a offert. Sinon, ce syndicat (sic) aurait été dans la merde parce qu'il était en panne sèche.
Bon, ce décret déroge simplement à la convention 106 de l'Organisation internationale du travail ratifiée par la France sur le repos dominical dans les commerces et les bureaux. Mais Michel Sapin, du bois dont on fait les cercueils pour enterrer le taf, n'en a rien à faire. Lui, il sort de l'ENA, dans la même promo que François II, et avec lui d'autres qui sont pour ou dans le palais de l'Elysée. De ce fait, tout ce joli monde sait ce qu'il faut faire pour le bien des entreprises. Et puis, il ne faudrait pas que l'Organisation internationale du travail nous cherche des noises. François II, chef de nos armées, pourrait lui déclarer la guerre. Et sans rendre des comptes à personne puisque c'est ainsi dans la Constitution. Ah ça mais!
Sans rire, la Constitution dit que la République française est aussi "sociale". Ah bon...