A qui est le logo Front de gauche? surtout à Paris.
On le sait, sous la férule de Pierre Laurent, secrétaire national du PC et sénateur de Paris, les cocos de Paris ont opté pour s'allier dès le premier tour avec le PS aux municipales de 2014, vu que le programme de ce dernier est hors de toute incidence imposée par la politique nationale d'austérité ordonnée par l'Elysée.
Cette position a fortement déplu au partenaire principal du PC dans le Front de gauche: le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci à Paris présente une liste autonome, vu que, lorsque l'Elysée réduit considérablement la dotation envers les communes (entre autre régression du même métal), cela a obligatoirement une incidence au niveau local.
Et donc, deux anciens alliés, se regardent désormais en chiens de faïence et partent en campagne sous le logo hier commun du Front de gauche. D'où, de nouveaux déchirements.
Affiche du PCF parisien avec Ian Brossat du Pc et Anne Hidalgo du Ps
affiche du PG avec le logo Fg
Attention, dit l'Humanité, la Gauche unitaire, autre partenaire du Pc et du Pg dans le Front de gauche, vient de s'allier avec le Ps. Il aurait ainsi une ou deux places sur le porte-bagages du vélolib conduit par les potes de François II.
"Après avoir fait tous les efforts, nous avons réalisé que le rassemblement du Paris était impossible sur Paris, explique Christian Picquet le chef de la Gauche unitaire. Et nous avons fait le constat que que ce n'était pas possible de nous retrouver derrière Danielle Simonnet ( du Parti de gauche) qui concentre son énergie à dénoncer le PS et ne créé pas les conditions du rassemblement de la gauche au deuxième tour pour battre la droite et l'extrême droite."
Bon, Christian Piquet ne dit pas qu'une partie de ses troupes l'a quitté pour rejoindre Ensemble, une autre composante du Front de gauche qui a aggloméré à lui d'autres confettis du Front de gauche. Ensemble soutenant Danielle Simonet.
Et donc voilà chacun partant étiqueté Front de gauche à Paris, ville rapplons-le toujours capitale de la France et dans laquelle se trouvent outre le palais de François II, mais aussi tous ses ministères qui nous assomment d'austérité en veux-tu en voilà.
Le Cevipof vient de rendre public son 5e baromètre de la confiance politique. "Le fossé entre politiques et citoyens ne cesse de se creuser", souligne Pascal Perrineau, le président du Cevipof, le Cenhtre de recherches politiques de Sciens-Po.
En effet, 69% des sondés disent que la démocratie fonctionne pas très bien ou pas bien du tout. 60% n'ont confiance ni dans la gauche ni dans la droite. 73% disent que les notions de droite ou de gauche ne veulent plus rien dire.
Qui l'aurait cru, surtout à Paris.