Afghanistan, automne 2013, an 12 de l'intervention humanitaire post 11 septembre
La canaille a fait le choix de se distancier par la caricature plutôt que de puiser dans une insupportable et abondante photothèque qui ne rajoute rien à la dénonciation de l'horreur.
Kaboul, automne 2013, an 12 de l'intervention humanitaire post 11 septembre, voilà la promotion des "droits de l'homme" soutenue à grand renfort de milliards de dollars depuis douze ans :
Deux amants ont échappé de justesse à la lapidation après la découverte de leur liaison.
Un conseil d'anciens s'est opposé à l'exécution de la sentence réclamée sur-le-champ par la foule.
Mais est-ce l'acquis de l'intervention de la coalition, le dit conseil a ordonné que le couple illégitime soit fusillé en public le lendemain.
Comme ces anciens ont quand même le droit à une vénérable retraite, le gouvernement de notre bon ami Karzaï a pris les chose en main en réintroduisant la peine de mort écologique.
L'Afghanistan va introduire dans son code pénal la lapidation comme peine capitale pour les auteurs d'adultère, indique le président du Syndicat des avocats indépendants afghans.
"Nous travaillons sur un projet de code pénal de la charia prévoyant que la lapidation serait la sanction de l'adultère, s'il est confirmé par quatre témoins oculaires", a précisé Rohullah Qarizada, membre de la Commission sur la loi coranique.
"Il est absolument choquant que douze ans après la chute du gouvernement des talibans, l'administration Karzaï réintroduise la lapidation comme châtiment", a déclaré Brad Adams, directeur de l'antenne asiatique de l'organisation Human Rights Watch.